Dès ma sortie de l'auberge, je constate que Alicante est une nouvelle ville ce matin une fois qu'elle reprend vie aprèse dimanche où tout est fermé. Je me promène à la recherche d'un déjeuner et constate qu'ici en fait, c'est plutôt une tranche de pain avec de l'huile d'olive et du café... Mouin. La bière est aussi un bon substitut de ce que je constate. Je marche un bon bout et finis par trouver un endroit où il y a vraisemblablement des oeufs alors je commande ça. La serveuse me dit que je dois choisir trois trucs dans une liste de mots en espagnol et c'est là où mes connaissances de la langue ont connu leur limite. J'ai donc choisis à tâtons.
Elle arrive avec un cappuccino, une bouteille d'eau et un verre de jus d'orange frais. Suivront un croissant, une baguette de pain énorme coupée en deux avec des tranches de jambon et morceaux de fromage, puis des oeufs brouillés au bacon avec du pain encore. Ça faisait pas mal pain tout ça! Je sais après coup que le jambon et le fromage sont dans les trucs que j'ai choisis mais le troisième je me pose encore la question.
Sitôt terminé, je me dirige vers la vieille ville d'Alicante qui mène vers le Château de la Santa Barbara. La ville est faite en étages si on veut donc c'est sous un soleil de plomb que je commence l'ascension des escaliers. Du haut, la vue est vraiment belle et on peut voir la ville ainsi que d'immenses montagnes au loin d'un côté, et la Méditerranée à perte de vue de l'autre.
En redescendant, je me dis que c'est l'heure de l'apéro et que je mérite bien une sangria dans le bar aménagé dans le parc au coin de la rue. Je retourne ensuite à l'auberge où la grosse ronfleuse est encore en train de dormir (!) et j'écoute un peu de mon cours de comptabilité avant le souper.
Pour le souper, j'opte pour un petit resto sur la même rue que mon hôtel et qui a l'air bien. Je m'installe au comptoir où il y a déjà deux gars avec qui je commence à parler. Finalement moi qui avait amené mes notes pour étudier passera plus de quatre heures au resto à jaser! J'ai donc rencontré Javier et Alberto, deux espagnols de 30 et 32 ans nés dans la ville ici, le premier étant policier et le second, il a une vie de bohème et écrit des trucs. Après le souper on s'est commandé une bouteille de vin et on a parlé des différences entre nos pays et on s'est montré des photos de nos chiens (nos perros!). J'ai aussi su qu'en Espagne les salaires sont vraiment ridiculement bas, genre la moyenne est de 8000€ par année (12 000$) et le policier, par exemple, fait environ 12 000€ par année (18 000€) sur lesquels il paie 20% d'impôts. Leurs depenses sont pas tant moins élevées non plus, son hypothèque sur 40 ans lui coûtant 400€ par mois (600$), dans la mesure que t'es dans une minuscule ville mais même pas au centre, mais en banlieue. Ils m'ont fait goûter des alcools spécialité d'Alicante, un était la Mistelle et l'autre je ne me souviens plus du nom mais ça goûtait la réglisse noire (yuk). On a ensuite fait un concours de shooter et le Québec a gagné (moins le lendemain matin par contre). La suite tantôt!
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